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Admin SAE

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By: Dr. FAROUK EL-BAZ*

Center for Remote Sensing, Boston University, Boston MA 02215, U.S.A.

1  ABSTRACT

In January 2011, the youth of Egypt revolted against a corrupt government, which lacked vision and imagination.

Par Sami Ben Mansour

Contrairement à une idée reçue les temps ne sont pas toujours roses pour l’horlogerie suisse. Les principaux coupables : montres intelligentes et réseaux sociaux.

Selon une étude récente du cabinet mondial Deloitte, qui suit régulièrement les tendances du marché de l’horlogerie en Suisse, le pessimisme a atteint son niveau le plus haut depuis 4 ans dans le secteur de l’horlogerie suisse. En effet, 41% des cadres du secteur se montrent pessimistes contre seulement 14% qui gardent leur optimisme. La raison principale ? Le prix moyen des montres suisses exportées qui plafonne à 730 CHF, soit environ 675 euros.

Si la montre suisse pâtit d’un franc suisse de plus en plus fort, perçu comme un risque important par 69% des travailleurs du secteur, les mauvais jours de l’horlogerie helvétique sont causés par l’avènement d’une nouvelle manière de regarder l’heure, et pas seulement : la montre intelligente ou Smartwatch.

Jusque-là peu prise au sérieux par les industriels suisses, la Smartwatch décolle finalement depuis le lancement de l’Apple Watch, la montre connectée d’Apple. Il aura fallu qu’Apple sorte son tant attendu modèle de Smartwatch pour réveiller un marché balbutiant que Samsung et Motorola tentaient de créer avec les premiers modèles de montres connectées jetés dans l’arène. Mais c’est l’arrivée d’Apple, une référence en matière de supports mobiles connectés avec ses célébrissimes iPhone et iPad, pour que tous les yeux se tournent finalement vers ce nouvel objet de tous les désirs qu’est la montre connectée. L’impact de l’Apple Watch est d’autant plus important qu’Apple apporte son énorme bibliothèque d’applications mobiles pour bonne part adaptées à partir des succès commerciaux qui font fureur sur l’iPhone et l’iPad.

Mais pourquoi la montre connectée fait-elle si peur à l’horlogerie classique ? Et qu’est-ce qui fait déprimer autant les professionnels suisses du secteur ?

A la différence d’une montre classique, une montre connectée ne se contente pas de donner l’heure. C’est un véritable compagnon mobile, encore plus performant que votre téléphone puisqu’elle est en permanence scotchée à votre poignet. Avec une Smartwatch, regarder l’heure devient une action banale. Ce qui l’est moins c’est répondre aux appels téléphoniques, rédiger des SMS, recevoir des courriels, se rappeler des événements de son agenda… Mais surtout échanger sur les médias sociaux (Facebook, Twitter…). Et aussi jouer, se divertir… Sans oublier le nouveau marché de la santé et du sport. La montre connectée étant un outil parfait pour surveiller vos calories et mesurer vos prouesses sportives après un cours d’aérobic ou un jogging, tout en vous donnant une foule d’informations très utiles pour améliorer vos performances et vous maintenir en bonne santé.

Sur un plan plus macroéconomique, c’est la baisse de la demande chinoise pour les montres suisses qui inquiète également les professionnels. Surtout lorsque ce gigantesque marché s’intéresse de plus en plus à la montré connectée.

Mais tout n’est pas noir dans le ciel de l’horlogerie suisse qui continue de tirer son épingle du jeu grâce à un segment où ses produits sont réputés et demeurent difficilement imitables : l’horlogerie de luxe.

Pour donner un second souffle à la montre suisse, le rapport de Deloitte recommande l’optimisation des canaux de vente en s’appuyant sur les médias numériques, ce qui constitue un axe stratégique commercial important.

Par Sami ben Mansour

Dans un contexte économique de crise pour l’Union Européenne, la Suisse semble tirer son épingle du jeu. Certains observateurs dont François Garçon, universitaire et auteur du livre "Le modèle suisse" n’hésitent pas à parler de « miracle suisse ».

Pour ce fin observateur de l’économie et de la société suisses, ce pays est un modèle à suivre dont la force repose sur le dynamisme exceptionnel de ses PME, un système de formation excellent, une élite politique tournée vers l’économie et une gouvernance démocratique populaire qui a des préoccupations économiques parfois pointues.

Une économie vigoureuse portée par des PME dynamiques

En 2014, le taux de croissance économique de la Suisse a bondi à 2%. Plus du double de la croissance de la zone Euro qui n’a pas dépassé 0,9%. A démographie égale, le PIB suisse est deux fois supérieur à celui de la France. Il est également 30% supérieur à celui de l’Allemagne, l’économie la plus puissante de l’Europe. Le chômage (3%) est très faible en Suisse qui affiche aussi l'un des taux de chômage des jeunes entre 15-24 ans (3,6%) les plus bas de monde.

L’économie suisse repose sur des secteurs comme la pharmacie, la chimie, la mécanique de précision, l’horlogerie, et l’industrie alimentaire à haute valeur ajoutée, tous tirés par l’exportation. Le miracle suisse ce sont les PME qui représentent la majorité du tissu industriel.

Un système de formation performant centré sur les métiers

A la fin de la scolarité obligatoire, 70% des jeunes optent pour l’apprentissage dual. Il s’agit d’une filière d’excellence. Les 30% restants se dirigent vers le système universitaire suisse qui compte la seule université d’Europe continentale dans les 30 premiers du classement de Shanghai. Les universités suisses sont fortement cosmopolites : 28% des étudiants sont étrangers [1].

Des élites suisses à forte culture économique

Si la Suisse est business friendly c’est aussi grâce à son personnel politique, composé principalement de petits entrepreneurs, d’agriculteurs, de professions libérales, d’économistes… La Suisse a également adopté la culture économique de l’ « utilisateur-payeur ». Les citoyens se voient plutôt comme des contribuables et les électeurs sont ainsi particulièrement plus vigilants face aux politiques. Il n’est donc pas rare que les électeurs votent, par réalisme économique, pour l’augmentation des impôts pour financer l’amélioration de leur qualité de vie ou pour l’annulation de projets jugés inutiles pour baisser les charges publiques.

Une démocratie directe qui se préoccupe d’économie

La pétition est la pièce maîtresse de l’initiative populaire qui permet aux citoyens suisses de se prononcer aussi souvent qu’ils le souhaitent sur les questions qu’ils estiment importantes. Et l’économie en est une. En 2013, les suisses ont voté à 68% contre les rémunérations abusives des dirigeants d’entreprise.

 

[1] Office fédéral de la statistique

Saudi Arabia, its finances hit by low oil prices, announced plans to shrink a record state budget deficit with spending cuts, reforms to energy subsidies and a drive to raise revenues from taxes and privatisation.

Bahrain’s Prime Minister Prince Khalifa Bin Salman Al Khalifa has inaugurated the Dragon City, a Chinese shopping mall, on the island of Muharraq. The city was the fruitful outcome of the outstanding Bahraini-Chinese relations.

HRH Premier officially opened the mega project, which was built by Diyar Al Muharraq on a total land area of 115,000 square metres at a total cost of $100 million. It includes more than 360 wholesale and retail stores.

The opening of the City is a result of Bahrain’s reputation as a country with a successful investment environment, Prince Khalifa said at the opening ceremony.

The launch of new mega investment projects in the kingdom reflects the investors’ confidence in the strength of the Bahraini economy, Prince Khalifa was quoted by the Bahrain News Agency (BNA) as saying.

Such projects also consolidate the kingdom’s competitive potential in attracting more capital, which supports the government’s strategy that is aimed at diversifying its sources of income, he added.

 

About Dragon City:

At a total cost of $100 million, Dragon City is spread over a total land area of 115,000 square meters with a built up area of 56,000 square meters. It is the first of its kind development in Bahrain, which will offer unique wholesale and retail opportunities to local consumers, trade customers and tourists. Dragon City encompasses Dragon Mall and a themed "Dining Village".

The Mall design is influenced with Chinese architectural and cultural aspects incorporating over 360 commercial units for both retail & wholesale trade, and additionally a 4,500 square meter area designated for warehouses and a car park large enough to accommodate 1,500 cars.

Source: Bahrain News Agency http://www.bna.bh/portal/en/news/703455

 

 

Propos recueillis par Ayman Abualkhair

 

Lors d'un concours organisé en février 2015 à Dubaï, Mohammed ben Rachid Al Maktoum, vice-président et premier ministre des Emirats arabes unis a attribué un million de dollars à l'entreprise vaudoise Flyability pour son drone Gimball, choisi parmi une quarantaine de projets de drone à vocation humanitaire ou sociale. Interview avec le co-fondateur de Flyability, Patrick Thévoz:

 

A.A.: Vous avez réussi à trouver l’or à Dubaï alors que de nombreux regards sont tournés vers cette partie de monde très dynamique et médiatisée! Comment avez-vous fait?

 

P.T. : Gimball offre un bon compromis entre taille, solidité et temps de vol. Mais sa réelle valeur ajoutée c'est la sphère de protection qui l'enrobe et lui permet d'évoluer dans un environnement plein d'obstacles. Il peut ainsi être déployé dans des zones sinistrées et soutenir les opérations de secours par exemple. Or, être au service de l'humanité correspond aux critères de sélection du concours. Gimball a convaincu le jury malgré l'importante rivalité d'autres finalistes lors de la démonstration effectuée à Dubaï, qui a impressionné les observateurs: le drone a démontré sa capacité à voler dans des espaces fermés, voire confinés, très proche des personnes et des obstacles. Il peut aussi pénétrer des zones où l'humain ne peut s'aventurer, comme par exemple une zone radioactive, en haute altitude, d'accès impossible. En l'occurrence, lors de missions de recherche ou de sauvetage, il est nécessaire en cas d'incarcération d’utiliser des caméras pour inspecter le terrain, ce qui ouvre la voie à notre robot. Il offre une solution technique vraiment originale qui le distingue des modèles existants.

 

A.A. : Il existe des mini-robots, de la taille d’un papillon par exemple, à usage militaire. Flyability peut-elle offrir cet avantage?

P.T. : les possibilités de miniaturisation sont nombreuses, mais cela implique des coûts très élevés, pouvant atteindre cent mille dollars. Ce type de technologie n’est donc pas très accessible et ne correspond pas vraiment à nos objectifs. Mais cela ne nous a pas empêchés d’initier des travaux pour étudier le comportement en vol d'un tel engin et connaitre ses spécificités techniques. Nous savons ainsi qu'un moteur plus petit est moins efficace, tandis qu’une batterie plus petite possède moins d’autonomie.

 

A.A. : Le prix remporté à Dubaï correspond-il à une reconnaissance de la qualité de l’industrie high-tech en Suisse ?

P.T. : La Suisse a bien évidement une excellente expertise mais ne domine pas forcément partout au niveau international. En ce qui concerne la technologie liée aux drones, elle a su prendre le virage au bon moment et d'autres laboratoires rencontrent également un grand succès dans les cantons de Zurich et Vaud, notamment Sensefly, basée comme nous à Lausanne. La concurrence est donc importante mais il existe des niches très différentes car tout le monde n’a pas besoin du même drone: Sensefly a développé un drone volant à haute altitude et capable de faire une cartographie de grande surface en 3D. Gimball, lui, est capable d’entrer dans un bâtiment afin de filmer ou prendre des photos pour inspecter de petites pièces, par exemple à l’intérieur d’un central électrique ou d’un réservoir de stockage. Les produits se retrouvent donc davantage en position de complémentarité que de concurrence.

 

A.A. : Quelle a été la stratégie de marketing de Flyability pour passer du projet à la phase de commercialisation?

P.T. : Les deux phases sont interdépendantes en fait et il est indispensable de continuer de développer le produit jusqu’à son adoption par l’utilisateur final. A l’heure actuelle, le premier cycle de développement s'achève pour Gimball, les premiers prototypes vont être vendus à un nombre limité des clients, tous utilisateurs convaincus du fort potentiel de ce type de produit et prêts à le tester. Pour passer ensuite d’un prototype beta à une commercialisation plus large, nous nous réjouissons de pouvoir compter sur le million apporté par le prix remporté aux Emirats.

 

A.A. : Pourquoi vous être tournés vers les Émirats Arabes Unis ? N'y a-t-il pas de concours similaires en Suisse?

P.T : Non, c’est assez exceptionnel de pouvoir présenter un projet au niveau international et avoir la chance de gagner un million de dollar ... C’est même de jamais vu ! Auparavant, nous ne cherchions pas spécialement d'opportunités aux Emirats Arabes Unis. Ce concours a représenté une aubaine. Nous bénéficions également du fait que le secteur du drone est très médiatisé et reçoit beaucoup d’attention.

 

A.A. : Est-ce que vous allez cibler le monde Arabe dorénavant ?

P.T. : Pas pour le moment. Avant de recevoir ce prix, nous n’étions pas en affaire avec le monde arabe. Aujourd'hui, nous conservons une vision globale sans nous axer sur une région géographique particulière. Les besoins sont très similaires d’un pays à l’autre mais les législations sont différentes. Bien évidemment, l'existence de ce concours à Dubaï reflète l’intérêt que le monde arabe porte à ce type de produits et révèle donc un fort potentiel. Il nous a offert une importante visibilité sur place et de précieux contacts. J’espère donc que nous pourrons y réaliser certains projets.

 

A.A. : Seriez-vous intéressés par des collaborations avec des entreprises ou instituts de recherche dans le monde arabe visant le transfert de technologie?

P.T.  : Nous avons quelques propositions d'universités en effet, mais pas dans le monde arabe pour l'instant. Cette technologie est récente et l'Europe a peut-être encore une longueur d’avance. Mais étant donné les investissements et le focus accordé au drone notamment lors du concours « Drone for Good » à Dubaï en février dernier, je pense que des initiatives vont se développer et nous serions enchantés d'un partenariat académique dans la région.

 

A.A. : Et sur le plan de l’entreprenariat?

P.T. : Si nous trouvons des entreprises ayant des technologies qui pourraient fonctionner en synergie avec la nôtre, ce serait intéressant. Dans un monde global, les problématiques sont globales, et donc finalement, qu’on travaille à Singapour, Dubaï, aux Etats Unis ou en Suisse, peu importe, pourvu qu'il y ait de belles choses à faire avec des sociétés de monde entier.

 

Propos recueillis par Ayman Abualkhair

Solstis, bureau d'étude, de réalisation et de commercialisation de l'énergie voltaïque, est l'une des entreprises les plus pointues en matière d'énergie solaire en Suisse. Elle a largement contribué au développement du marché dans le pays. Aujourd'hui, elle apporte son expertise et ses services aux marchés d'Afrique du Nord et du Moyen Orient. Rencontre avec Jacques Bonvin, co-fondateur.                                           

Solstis est née en 1996, de l'association de deux chercheurs au laboratoire de l’Energie Solaire et de Physique du Bâtiment de l'EPFL, Jacques Bonvin et Pascal Voltaire. Alors chargés de l’installation de panneaux photovoltaïques sur les immeubles de l'EPFL, les deux ingénieurs travaillent sur un système qui permettrait une intégration "esthétique" des panneaux solaires, perçus de manière plutôt négative à l'époque. Comme de coutume dans le monde académique, leurs travaux ont donné lieu à diverses publications. Mais c'est pour répondre aux besoins similaires d'autres sociétés que les deux compères décident d'acheter les droits de développement de ces systèmes, et de créer leur propre entreprise d'étude pour assurer la commercialisation des panneaux photovoltaïques. L’EPFL a soutenu les deux associés en leur permettant de développer leurs prestations tout en conservant un emploi à mi-temps en tant que chercheurs. Mandatée ensuite par la Confédération pour assurer le développement de ce type d’énergie en Suisse romande dès l'apparition des bourses solaires dans les années 2000, Solstis a pu rapidement élargir sa clientèle et développer son expertise. Aujourd'hui, la société emploie 45 employés fixes et 15 temporaires, sert de nombreux clients en Suisse comme en Allemagne, et bientôt au Moyen orient et en Afrique du Nord, pour un chiffre d’affaire annuel de 30 millions de francs.

A.A.: Quelle est la place de la Suisse dans l’industrie photovoltaïque ?

J.B: Jusqu'en 2000, la Suisse était le numéro un mondial de l’énergie photovoltaïque, avec le plus mètres carrés posés par habitant. Notre société a d'ailleurs joué un rôle clé dans la création du marché photovoltaïque helvétique! Le cadre législatif a largement conditionné ce résultat, notamment en raison du vote populaire de 1999 imposant un moratoire sur le nucléaire pour 10 ans. Les investissements ont été gelés, mais la recherche dans le domaine des énergies renouvelables a parallèlement été favorisée: les contributions suisses étaient très attendues lors des symposiums internationaux. L'Allemagne a rapidement suivi avec une loi appelée "Aparei Energie Gezeit" (AEG), introduisant le fameux « Feed-in-Tarif», c'est-à-dire un prix d’achat fixe pour l’énergie renouvelable garanti sur une certaine période, afin d’encourager les fournisseurs à produire. Cette mesure s'inspirait initialement d'une initiative suisse introduite à Burgdorf, près de Berne, en 1992 (le Burgdorf Model, à 1.20 CHF/ kWh). Mais suite au refus populaire de généraliser la règle à tout le pays, la Suisse s'est finalement laissée devancer par l’Allemagne!

A.A.: Quelles sont les prestations fournies par Solstis exactement?

J.B.: Solstis fournit pratiquement l'ensemble des services dans la chaine de production d'énergie photovoltaïque. Cela va de la fabrication des cellules et des modules, à l’installation, au financement et à l’exploitation des centrales, en passant par l’extraction de En Suisse, nous assurons l'installation de projets allant de 10 à 10'000 m2, au niveau international les projets sont toujours d'envergure. L'activité principale de la société reste cependant la distribution, grâce aux vastes réseaux qu’elle possède en Suisse et en France, surtout depuis le moratoire nucléaire de 2006. Sans surprise, pour la fabrication des panneaux, les chinois qui détiennent la grande part du marché, avec un produit sur dix qui vient de la Chine, en raison des coûts de production et des prix donc, dix fois moins chers. Mais ceci vaut plutôt pour les grosses centrales, car les particuliers, eux, préfèrent les produits suisses ou européens, dont la qualité est plus constante. Nous utilisons le cristalline -mono ou poli- à base de silicium, qui représente actuellement près de 95% du marché. Il existe bien une technologie alternative dite "couche mince" sur le marché suisse, mais son rendement est deux fois inférieur au cristalline. Pour équiper une maison familiale de cette technologie raffinée, il faut compter entre 10 et 15'000 francs suisses.

A.A.: Vous offrez maintenant vos services en Afrique du Nord et au Moyen Orient. Quelles sont vos prestations sur ces marchés?

J.B.: Solstis était principalement active en Suisse et en Allemagne, mais depuis deux ans, nous avons souhaité diversifier nos investissements et avons étendu nos activités au Moyen orient et en Afrique du Nord. Sur la base de notre réseau personnel, assez fourni, nous avons déjà réalisé plusieurs projets au Liban, au Soudan, au Kuwait, et venons d'ouvrir « Solstis Tunisie » à Tunis. Dans les pays arabes, nous n'employons pas un modèle rigide mais restons ouverts à toutes propositions. Vu l'étendue de nos services, distribution, engineering et financement de projets, nous sommes en mesure d'apporter notre expertise et notre savoir-faire pour toutes les phases de projets photovoltaïques, qu'il s'agisse d'analyser les besoins et effectuer les calculs, de planifier la réalisation d'installation, ou simplement de livrer des matériaux.

A.A.: Comment voyez-vous l’avenir de l’énergie photovoltaïque dans le monde Arabe?

J.B.: Solstis travaille depuis deux dans le monde arabe, avec de grands projets qui ont pour objectif d’injecter le courant vert dans les réseaux. Nous observons une prise de conscience très rapide quant au fait que l'on peut plus imaginer extraire du pétrole indéfiniment pour produire de l'électricité. Certains ont également compris le potentiel existant à produire localement de l'électricité grâce au solaire et réduire la consommation endogène de pétrole, pour favoriser plutôt l'exportation de ce carburant. L'Afrique du Nord et le Moyen Orient représentent un marché gigantesque, avec une diversité remarquable entre les pays. Bien que les pays ne soient pas homogènes, il existe une similarité dans les besoins. Par exemple, l'une des particularités dans ces régions est la présence importante de poussière, un facteur qui réduit l’efficacité des installations. Pour gérer cette caractéristique, nous proposons des verres autonettoyants. Nous réalisé des projets tant au Koweït, qu'en Arabie Saoudite, au Soudan, au Liban, en Tunisie et en Algérie. À terme, nous souhaitons collaborer avec les partenaires arabes pour assurer un transfert de savoir-faire dans ce domaine. Vu notre taille, nous souhaiterions nous focaliser sur une région pour assurer une coopération plus dense et tracer ensemble le chemin vers un avenir énergétique prometteur.

A.A.: Pourquoi choisir le solaire?

J.B.: Plusieurs facteurs incitent les utilisateurs à opter pour le solaire en Suisse, et parmi eux sans doute une volonté de produire sa propre électricité, de manière plus propre, comme le recommandent les principes du développement durable. Une option largement soutenue par des subventions ou des mesures fiscales, qui renforcent la motivation des utilisateurs. Les producteurs industriels quant à eux, y gagnent aussi grâce au tarif de rachat garanti par la Confédération, qui favorise l’investissement sur le long terme. Par ailleurs, le coût de production de l'énergie ne cesse de baisser, c'est l'une des caractéristiques de marché photovoltaïque. Aujourd'hui, le prix ne représente que 10% de celui d'il y a vingt ans. Concernant le facteur climatique, si des différences de rendement existent entre les régions géographiques, il est possible de produire de l’énergie photovoltaïque malgré un taux d’ensoleillement très bas. D'ailleurs, si nous arrivions à stocker l’énergie solaire que la terre reçoit pendant une demi-heure nous pourrions satisfaire les besoins en électricité pour toute l’humanité pendant une année! Mais les freins à l’énergie solaire existent, notamment en raison des grands projets d’investissements dans les énergies fossiles ou le nucléaire: Le basculement vers l’énergie renouvelable implique un changement de modèle. Car au-delà de l’énergie, il y a un choix fait par les humains. Plus concrètement, pour promouvoir l’énergie renouvelable il faut décentraliser la production électrique. Enfin l’énergie renouvelable demande une responsabilisation à la fois chez les producteurs et chez les consommateurs.

A.A: L’énergie photovoltaïque est-elle vraiment écologique? On parle d’énergie grise du fait que des substances toxiques entrent dans la fabrication des cellules photovoltaïque?

J.B.: Cela varie selon l’altitude en fait! En Europe, il faudrait compter entre une année et deux ans pour produire l’électricité nécessaire à la fabrication des panneaux solaires. Au niveau de recyclage, 95% des cellules photovoltaïques est constitué de verre agrémenté d'un peu d’argent et d’aluminium. La quantité de substance chimique est donc très minime, sachant qu’une taxe de recyclage est imposée sur chaque panneau.

A.A.: Qu'en est-il de la problématique du stockage de l'énergie photovoltaïque?

J.B.: Pour une meilleure utilisation de l’énergie photovoltaïque, un système de stockage efficace est en effet primordial. Actuellement, des possibilités existent grâce à des batteries. Cette technologie est en plein développement, comme l'était la fabrication des cellules photovoltaïques il y a vingt ans, et est fort prometteuse.

A.A.: A votre avis, y a-t-il compétition entre l’énergie renouvelable et l’énergie fossile ?

J.B.: Pas vraiment, car elles sont complémentaires! A long terme il n’y aura plus d’énergie fossile, chacun le sait, l’avenir est donc pour l’énergie renouvelable. Quant au prix de l’électricité, il varie d’une région à l'autre, comme le prix du pétrole. Le prix de l’énergie solaire s'avère parfois même compétitif par rapport à celui de l’énergie fossile, notamment grâce au « Feed-in-tarif». Dans les endroits isolés, éloignés des centrales de production électrique traditionnelle, le voltaïque est également plus avantageux. Les projets dits « Fuel saving » constituent un autre exemple intéressant: les génératrices d’électricité qui utilisent le pétrole installent des photovoltaïques pour économiser la consommation de l’énergie fossile. Si le développement des énergies renouvelables en Suisse a été possible grâce au subventionnement public, aujourd'hui je considère que l’énergie photovoltaïque est compétitive sans même cette subvention.

A.A.: Est-ce que l’ouverture du marché électrique est une condition pour le développement de l’énergie photovoltaïque?

J.B.: Non. Je rappelle que le peuple suisse s’est opposé à l’ouverture de marché électrique, parce qu'il considère que l’électricité est un bien public essentiel à la population et souhaite donc en conserver le contrôle total. Or, nous savons que libérer le marché électrique engendre un changement de paradigme, qui favorise la production dans un but unique de profit, avec des effets environnementaux considérables. Par ailleurs, la libération du marché ne conduit pas forcément à une baisse des prix: en Suisse par exemple, les prix sont déjà bas.

A.A.:Quelle est votre perception de la culture des affaires dans le monde arabe?

J.B.: Je pense qu'il faut prendre plus de temps dans les pays Arabes qu’on Suisse, car le relationnel et les contacts avec les partenaires potentiels exigent un investissement. Mais une fois une relation solide établie, il est alors plus facile de réaliser des projets.

According to the interview of Indrajit Sen with Salim bin Nasser Al Aufi, Undersecretary at the Ministry of Oil and Gas, at arabianindustry website, Oman’s oil production may go down a little bit in 2016, compared to 2015. One main reason for this drop is some planned activities that will take some production away. The focus will be more on activities that have as little impact as possible on production, including one or two rigs that they decided to shelve.

Oil prices have tumbled by over 40% since the start at the year, with brent crude - the global benchmark – presently trading at around $36 a barrel.

Asked if capital expenditure will be cut for 2016 in light of declining oil prices, the official said, “We have already planned in terms of what activities will be executed in 2016. We have reduced the budget to a large extent to the things that we think are very critical and are important for execution.”

“The only thing that probably remains for the companies to do is to go back and revise their own activities and make sure they become a little bit more efficient. But in terms of cutting activities, I think we have already gone past that bridge,” he noted.

Asked what the break-even cost of production for Oman would be, the undersecretary said, “We can go down to as low as it takes. It does not matter because.... ‘shutting in’ is going to cost us more money because you still need to pay for maintenance; you still need to pay for employment and so on.”

Source: http://www.arabianindustry.com/oil-gas/news/2015/dec/23/omans-oil-production-to-drop-in-2016-budget-cut-5244538/

Propos recueillis par Ayman Abualkhair

 

Solstis, bureau d'étude, de réalisation et de commercialisation de l'énergie voltaïque, est l'une des entreprises les plus pointues en matière d'énergie solaire en Suisse. Elle a largement contribué au développement du marché dans le pays. Aujourd'hui, elle apporte son expertise et ses services aux marchés d'Afrique du Nord et du Moyen Orient. Rencontre avec Jacques Bonvin, co-fondateur.                                           

Solstis est née en 1996, de l'association de deux chercheurs au laboratoire de l’Energie Solaire et de Physique du Bâtiment de l'EPFL, Jacques Bonvin et Pascal Voltaire. Alors chargés de l’installation de panneaux photovoltaïques sur les immeubles de l'EPFL, les deux ingénieurs travaillent sur un système qui permettrait une intégration "esthétique" des panneaux solaires, perçus de manière plutôt négative à l'époque. Comme de coutume dans le monde académique, leurs travaux ont donné lieu à diverses publications. Mais c'est pour répondre aux besoins similaires d'autres sociétés que les deux compères décident d'acheter les droits de développement de ces systèmes, et de créer leur propre entreprise d'étude pour assurer la commercialisation des panneaux photovoltaïques. L’EPFL a soutenu les deux associés en leur permettant de développer leurs prestations tout en conservant un emploi à mi-temps en tant que chercheurs. Mandatée ensuite par la Confédération pour assurer le développement de ce type d’énergie en Suisse romande dès l'apparition des bourses solaires dans les années 2000, Solstis a pu rapidement élargir sa clientèle et développer son expertise. Aujourd'hui, la société emploie 45 employés fixes et 15 temporaires, sert de nombreux clients en Suisse comme en Allemagne, et bientôt au Moyen orient et en Afrique du Nord, pour un chiffre d’affaire annuel de 30 millions de francs.

 

A.A.: Quelle est la place de la Suisse dans l’industrie photovoltaïque ?

J.B: Jusqu'en 2000, la Suisse était le numéro un mondial de l’énergie photovoltaïque, avec le plus mètres carrés posés par habitant. Notre société a d'ailleurs joué un rôle clé dans la création du marché photovoltaïque helvétique! Le cadre législatif a largement conditionné ce résultat, notamment en raison du vote populaire de 1999 imposant un moratoire sur le nucléaire pour 10 ans. Les investissements ont été gelés, mais la recherche dans le domaine des énergies renouvelables a parallèlement été favorisée: les contributions suisses étaient très attendues lors des symposiums internationaux. L'Allemagne a rapidement suivi avec une loi appelée "Aparei Energie Gezeit" (AEG), introduisant le fameux « Feed-in-Tarif», c'est-à-dire un prix d’achat fixe pour l’énergie renouvelable garanti sur une certaine période, afin d’encourager les fournisseurs à produire. Cette mesure s'inspirait initialement d'une initiative suisse introduite à Burgdorf, près de Berne, en 1992 (le Burgdorf Model, à 1.20 CHF/ kWh). Mais suite au refus populaire de généraliser la règle à tout le pays, la Suisse s'est finalement laissée devancer par l’Allemagne!

 

A.A.: Quelles sont les prestations fournies par Solstis exactement?

J.B.: Solstis fournit pratiquement l'ensemble des services dans la chaine de production d'énergie photovoltaïque. Cela va de la fabrication des cellules et des modules, à l’installation, au financement et à l’exploitation des centrales, en passant par l’extraction de En Suisse, nous assurons l'installation de projets allant de 10 à 10'000 m2, au niveau international les projets sont toujours d'envergure. L'activité principale de la société reste cependant la distribution, grâce aux vastes réseaux qu’elle possède en Suisse et en France, surtout depuis le moratoire nucléaire de 2006. Sans surprise, pour la fabrication des panneaux, les chinois qui détiennent la grande part du marché, avec un produit sur dix qui vient de la Chine, en raison des coûts de production et des prix donc, dix fois moins chers. Mais ceci vaut plutôt pour les grosses centrales, car les particuliers, eux, préfèrent les produits suisses ou européens, dont la qualité est plus constante. Nous utilisons le cristalline -mono ou poli- à base de silicium, qui représente actuellement près de 95% du marché. Il existe bien une technologie alternative dite "couche mince" sur le marché suisse, mais son rendement est deux fois inférieur au cristalline. Pour équiper une maison familiale de cette technologie raffinée, il faut compter entre 10 et 15'000 francs suisses.

 

A.A.: Vous offrez maintenant vos services en Afrique du Nord et au Moyen Orient. Quelles sont vos prestations sur ces marchés?

J.B.: Solstis était principalement active en Suisse et en Allemagne, mais depuis deux ans, nous avons souhaité diversifier nos investissements et avons étendu nos activités au Moyen orient et en Afrique du Nord. Sur la base de notre réseau personnel, assez fourni, nous avons déjà réalisé plusieurs projets au Liban, au Soudan, au Kuwait, et venons d'ouvrir « Solstis Tunisie » à Tunis. Dans les pays arabes, nous n'employons pas un modèle rigide mais restons ouverts à toutes propositions. Vu l'étendue de nos services, distribution, engineering et financement de projets, nous sommes en mesure d'apporter notre expertise et notre savoir-faire pour toutes les phases de projets photovoltaïques, qu'il s'agisse d'analyser les besoins et effectuer les calculs, de planifier la réalisation d'installation, ou simplement de livrer des matériaux.

 

A.A.: Comment voyez-vous l’avenir de l’énergie photovoltaïque dans le monde Arabe?

J.B.: Solstis travaille depuis deux dans le monde arabe, avec de grands projets qui ont pour objectif d’injecter le courant vert dans les réseaux. Nous observons une prise de conscience très rapide quant au fait que l'on peut plus imaginer extraire du pétrole indéfiniment pour produire de l'électricité. Certains ont également compris le potentiel existant à produire localement de l'électricité grâce au solaire et réduire la consommation endogène de pétrole, pour favoriser plutôt l'exportation de ce carburant. L'Afrique du Nord et le Moyen Orient représentent un marché gigantesque, avec une diversité remarquable entre les pays. Bien que les pays ne soient pas homogènes, il existe une similarité dans les besoins. Par exemple, l'une des particularités dans ces régions est la présence importante de poussière, un facteur qui réduit l’efficacité des installations. Pour gérer cette caractéristique, nous proposons des verres autonettoyants. Nous réalisé des projets tant au Koweït, qu'en Arabie Saoudite, au Soudan, au Liban, en Tunisie et en Algérie. À terme, nous souhaitons collaborer avec les partenaires arabes pour assurer un transfert de savoir-faire dans ce domaine. Vu notre taille, nous souhaiterions nous focaliser sur une région pour assurer une coopération plus dense et tracer ensemble le chemin vers un avenir énergétique prometteur.

 

A.A.: Pourquoi choisir le solaire?

J.B.: Plusieurs facteurs incitent les utilisateurs à opter pour le solaire en Suisse, et parmi eux sans doute une volonté de produire sa propre électricité, de manière plus propre, comme le recommandent les principes du développement durable. Une option largement soutenue par des subventions ou des mesures fiscales, qui renforcent la motivation des utilisateurs. Les producteurs industriels quant à eux, y gagnent aussi grâce au tarif de rachat garanti par la Confédération, qui favorise l’investissement sur le long terme. Par ailleurs, le coût de production de l'énergie ne cesse de baisser, c'est l'une des caractéristiques de marché photovoltaïque. Aujourd'hui, le prix ne représente que 10% de celui d'il y a vingt ans. Concernant le facteur climatique, si des différences de rendement existent entre les régions géographiques, il est possible de produire de l’énergie photovoltaïque malgré un taux d’ensoleillement très bas. D'ailleurs, si nous arrivions à stocker l’énergie solaire que la terre reçoit pendant une demi-heure nous pourrions satisfaire les besoins en électricité pour toute l’humanité pendant une année! Mais les freins à l’énergie solaire existent, notamment en raison des grands projets d’investissements dans les énergies fossiles ou le nucléaire: Le basculement vers l’énergie renouvelable implique un changement de modèle. Car au-delà de l’énergie, il y a un choix fait par les humains. Plus concrètement, pour promouvoir l’énergie renouvelable il faut décentraliser la production électrique. Enfin l’énergie renouvelable demande une responsabilisation à la fois chez les producteurs et chez les consommateurs.

 

A.A: L’énergie photovoltaïque est-elle vraiment écologique? On parle d’énergie grise du fait que des substances toxiques entrent dans la fabrication des cellules photovoltaïque?

J.B.: Cela varie selon l’altitude en fait! En Europe, il faudrait compter entre une année et deux ans pour produire l’électricité nécessaire à la fabrication des panneaux solaires. Au niveau de recyclage, 95% des cellules photovoltaïques est constitué de verre agrémenté d'un peu d’argent et d’aluminium. La quantité de substance chimique est donc très minime, sachant qu’une taxe de recyclage est imposée sur chaque panneau.

 

A.A.: Qu'en est-il de la problématique du stockage de l'énergie photovoltaïque?

J.B.: Pour une meilleure utilisation de l’énergie photovoltaïque, un système de stockage efficace est en effet primordial. Actuellement, des possibilités existent grâce à des batteries. Cette technologie est en plein développement, comme l'était la fabrication des cellules photovoltaïques il y a vingt ans, et est fort prometteuse.

 

A.A.: A votre avis, y a-t-il compétition entre l’énergie renouvelable et l’énergie fossile ?

J.B.: Pas vraiment, car elles sont complémentaires! A long terme il n’y aura plus d’énergie fossile, chacun le sait, l’avenir est donc pour l’énergie renouvelable. Quant au prix de l’électricité, il varie d’une région à l'autre, comme le prix du pétrole. Le prix de l’énergie solaire s'avère parfois même compétitif par rapport à celui de l’énergie fossile, notamment grâce au « Feed-in-tarif». Dans les endroits isolés, éloignés des centrales de production électrique traditionnelle, le voltaïque est également plus avantageux. Les projets dits « Fuel saving » constituent un autre exemple intéressant: les génératrices d’électricité qui utilisent le pétrole installent des photovoltaïques pour économiser la consommation de l’énergie fossile. Si le développement des énergies renouvelables en Suisse a été possible grâce au subventionnement public, aujourd'hui je considère que l’énergie photovoltaïque est compétitive sans même cette subvention.

 

A.A.: Est-ce que l’ouverture du marché électrique est une condition pour le développement de l’énergie photovoltaïque?

J.B.: Non. Je rappelle que le peuple suisse s’est opposé à l’ouverture de marché électrique, parce qu'il considère que l’électricité est un bien public essentiel à la population et souhaite donc en conserver le contrôle total. Or, nous savons que libérer le marché électrique engendre un changement de paradigme, qui favorise la production dans un but unique de profit, avec des effets environnementaux considérables. Par ailleurs, la libération du marché ne conduit pas forcément à une baisse des prix: en Suisse par exemple, les prix sont déjà bas.

 

A.A.:Quelle est votre perception de la culture des affaires dans le monde arabe?

J.B.: Je pense qu'il faut prendre plus de temps dans les pays Arabes qu’on Suisse, car le relationnel et les contacts avec les partenaires potentiels exigent un investissement. Mais une fois une relation solide établie, il est alors plus facile de réaliser des projets.

 

by Jane Drake-Brockman and Max Thompson*

The threat of climate change has governments and citizens clamouring for an end to ‘business as usual’ and a shift towards an environmentally sustainable economy. Demographic trends create challenges.

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